vendredi 14 juillet 2017

La chronique de Lecture 42

https://lecture42.blog/vostok-lantarctique-y-etiez/

J’ai accroché au style de Laurent Kloetzer riche, rythmé et soutenu. Un style dont les repères dénotent parfois. En effet, il y a pas mal de références religieuses, spirituelles, catholiques. Loin de me déranger, j’ai trouvé ça intéressant. L’auteur tient la narration, il y a énormément de tensions et de suspens et surtout des révélations et des rebondissements, c’est accrocheur.
L’ambiance de la station, de l’extérieur et de l’Antarctique ajoute énormément au récit, l’auteur nous sert des descriptions très immersives et le quotidien glacé des protagonistes prend vie au fil des pages.



mercredi 7 juin 2017

La chronique de Ichmagbuecher

http://ichmagbuecher.eklablog.com/vostok-a130304138

Enfin, la plume de l'auteur est aussi vraiment agréable à lire, la couverture est sublime. Cette histoire démarre sur des événements réels. Vostok existe vraiment, et d'après les quelques recherches que j'ai fait dessus, ça a l'air très impressionnant et inouï comme endroit, bien que je m'y risquerais pas.

Laissez-vous emporter dans cet univers original qui vous donnera des frissons, et pas seulement à cause des températures incroyablement basses.

dimanche 21 mai 2017

La chronique d'A.C. de Haenne

http://les-murmures.blogspot.ch/2017/05/vostok-par-laurent-kloetzer.html

Heureusement, les trois autres parties qui se passent sur la base russe qui donne son nom à ce roman évacuent amplement ce petit détail de manière magistrale. Si la première partie était une introduction nécessaire, Laurent Kloetzer plonge ensuite son lecteur dans un monde où le froid n'est pas une vue de l'esprit. Par maints détails hyper-réalistes, l'auteur sait à la perfection faire ressentir l'air glacé qui brûle les poumons, les engelures, les prises de risque fatales. Kloetzer n'a pas son pareil pour nous placer au plus prêt de l'action, des personnages qui luttent, entre eux et contre le froid. On frissonne et c'est bon, parce que le voyage promis est réussi. Cependant, en refermant le bouquin je n'ai pu m'empêcher de me dire : "Tout ça pour ça ?" À mon goût tout à fait personnel, j'ai trouvé le voyage magnifique, mais peut-être un peu vain. Il me manquait sûrement une petite touche de sense of wonder, une intrigue un peu plus poussée ou que sais-je encore? J'ai bien sûr conscience qu'on ne peut pas plaire à tout le monde.

lundi 8 mai 2017

La chronique de Miroirs SF

http://miroirs-sf.blogspot.ch/2017/05/vostok-un-roman-de-laurent-kloetzer.html

Je vous recommande ce roman. Non pas pour son style littéraire, certes fluide et efficace mais sans grande originalité. Pas non plus pour son histoire, qui est avant tout un prétexte pour placer des hommes dans ce lieu si particulier.
Non, je vous le recommande pour la découverte des conditions de vie qui règnent sur Vostok, et sur la manière dont elles influent sur la personnalité des personnages. Laurent Kloetzer a eu à mon avis une riche idée en choisissant de mettre en scène des gangsters, plutôt que des chercheurs. Car à la différence des chercheurs, Juan et sa bande n’ont pas envie d’être ici : ils veulent partir le plus vite possible une fois cette fichue bactérie trouvée. Pour eux, la lutte face à cet univers est tout autant physique que mentale.
Réfugié sous une couverture bien chaude, j’ai donc pris beaucoup de plaisir à me projeter dans ce froid polaire et vous invite à en faire autant.

mardi 4 avril 2017

La chronique de Yossarian

https://yossarianblogdotcom.wordpress.com/2017/04/04/vostok-2/

Laurent Kloetzer n’aura pas mis longtemps à revenir dans le futur de Anamnèse de Lady Star. Écrit sans son épouse LaureVostok se révèle beaucoup plus abordable que son prédécesseur. L’intrigue s’inscrit toujours dans une géopolitique du chaos, où la guerre asymétrique a remplacé les conflits traditionnels. Un affrontement de basse intensité reposant sur la maîtrise des hautes technologies. Parallèlement, les dérèglements climatiques ont produit leurs premiers effets dévastateurs, frappant les sociétés les plus fragiles et modifiant les équilibres internes. Le phénomène a ainsi réactivé la guérilla sud-américaine, la technologie et la science pourvoyant à son armement. De son côté, la pègre ne reste pas à la remorque du progrès, optant pour la mondialisation de ses méfaits. En situation d’infériorité temporaire, elle cherche à reprendre l’ascendant grâce à ses « soldats », recrutés dans les bas-fonds des quartiers populaires. Bref, Laurent Kloetzer dresse le portrait crédible d’un avenir qui, s’il n’est pas réalisé, n’en demeure pas moins vraisemblable. Pour autant, Vostok ne se contente pas d’évoquer une image pessimiste du futur. L’intrigue se déplace vers le sixième continent, flirtant avec le survival polaire. Le roman donne ainsi sa pleine mesure, ne relâchant pas le lecteur un seul instant.

dimanche 26 mars 2017

La chronique de l'affaire Herbefol

http://www.herbefol.com/agence-tous-geeks/atg-73-laventure-de-procidis/

Kloetzer sait toujours proposer un récit avec un abord fantastique. Ici j’ai aussi beaucoup apprécié de retrouver le plaisir que j’avais eu à lire les thrillers polaires d’Alistair McLean ou bien Terreur de Dan Simmons. On sent bien le froid et la désolation de ce lieu reculé et désert, où même la vie animale est absente.

vendredi 24 mars 2017

La chronique de lavisqteam

http://www.lavisqteam.fr/?p=27314

Dommage, car l’atmosphère ne demandait qu’à s’épaissir au fil des pages. Le mystère qui entoure le lac souterrain de Vostok et l’aspect décalé de la science-fiction en pareille contrée aurait pu faire la différence. Mais ces deux éléments sont noyés sous une masse de données inutiles soutenues par des personnages sans consistances. Hormis deux ou trois détails, on oublie bien vite le côté anticipation du récit pour se retrouver avec un contexte peu développé en ce sens. Du moins, en dehors des innombrables descriptions techniques et contemplatives qui comblent des errances narratives par une vacuité sans limites.

Au final, Vostok est à l’image de l’Antarctique : froid et terriblement austère. En cela, il retranscrit à merveille les conditions climatiques du continent blanc, mais il s’agit bien là de sa seule réussite. Intrigue simpliste, protagonistes sans relief, style pesant… Voilà un roman de science-fiction à moitié avoué qui se perd bien vite dans ses propos et les rares influences qu’il brasse. Brouillon, ennuyeux et hautain (dans l’approche du genre et des thèmes abordés), il est difficile de retenir un aspect positif à un livre qui se révèle peu accessible. Un traitement « auteurisant » qui n’en demandait pas tant au vu d’un tel résultat. Bancal et surestimé.